1. Qu’est-ce qu’un retournement d’estomac ?

Le retournement d’estomac correspond à un phénomène brutal : l’estomac se remplit de gaz, gonfle de manière anormale, puis tourne sur lui-même. Une fois torsadé, plus rien ne peut passer, ni gaz ni nourriture. La circulation sanguine se coupe, les organes environnants sont comprimés et un choc généralisé s’installe très rapidement. 

Sans prise en charge urgente, le chien peut mourir en quelques heures seulement. C’est une urgence vitale absolue qui ne laisse aucun temps d’hésitation.

2. Quels chiens sont les plus à risque ?

Même si n’importe quel chien peut être touché, certains profils sont plus exposés que d’autres. 

Les races grandes ou géantes, les chiens au thorax profond et les chiens âgés sont particulièrement concernés.

Le stress, l’anxiété, ainsi qu’une tendance à manger trop vite augmentent aussi considérablement les risques. La survenue est souvent favorisée par un repas trop copieux, une activité physique effectuée juste avant ou après avoir mangé, ou encore par une ingestion d’eau excessive au moment du repas, en effet les croquettes peuvent alors se mettre à gonfler. 

Tous ces facteurs contribuent à rendre l’estomac instable et susceptible de se dilater anormalement.

3. Comment reconnaître les symptômes ?

Les symptômes apparaissent de manière soudaine et s’aggravent très vite. Le signe le plus visible est un ventre qui gonfle fortement, tendu comme un tambour. Le chien tente de vomir sans jamais rien expulser, ce qui est un indicateur particulièrement alarmant. 

La salivation devient abondante et la respiration difficile. Le comportement change brutalement : le chien peut se montrer agité, inquiet, tourner en rond ou chercher désespérément une position confortable, avant de s’affaisser ou de montrer une grande douleur. 

Ce tableau clinique doit être considéré comme une urgence immédiate : chaque minute compte.

4. Que faire en cas de suspicion de retournement d’estomac ?

La seule bonne réaction est de partir immédiatement chez le vétérinaire, en appelant la clinique ou le service de garde sur le trajet. 

Aucun remède maison ne fonctionne, et toutes les tentatives de manipulation comme faire boire le chien, essayer de le faire vomir ou attendre pour voir si l’état s’améliore ne feront qu’aggraver la situation. 

Le retournement d’estomac nécessite une intervention professionnelle urgente, et le délai de prise en charge influence directement la survie.

Une fois arrivé en clinique, le chien est immédiatement stabilisé grâce à une perfusion, des antalgiques et parfois de l’oxygène. L’objectif est de diminuer la pression et de soulager le choc. 

Le vétérinaire procède ensuite au dégonflement de l’estomac, puis à une chirurgie pour remettre l’organe en place. Dans la majorité des cas, une gastropexie est réalisée : c’est une fixation de l’estomac sur la paroi abdominale pour éviter une récidive. 

Le pronostic dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle le chien a été amené en consultation.

5. Comment prévenir le retournement d’estomac ?

La prévention repose essentiellement sur de bonnes habitudes quotidiennes. Il est préférable de répartir la nourriture en plusieurs petits repas plutôt que d’en donner un seul très volumineux.

Encourager le chien à manger lentement, par exemple avec une gamelle anti-glouton ou des jeux distributeurs, permet aussi de réduire le risque. Vous pouvez directement retrouver la liste des animaleries sur notre site si vous souhaitez en acheter : 

Il vaut mieux éviter tout exercice intense juste avant ou après le repas, et limiter les prises d’eau trop brusques lorsque le chien vient de manger. 

Pour les chiens appartenant aux races les plus concernées (Berger Allemand, Dogue Allemand, Dobermann, Rottweiler, Labrador, Golden Retriever, Saint-Bernard, Braque de Weimar, Lévrier Irlandais, Boxer, Terre-Neuve par exemple), une gastropexie préventive peut être envisagée avec le vétérinaire, souvent en même temps que la stérilisation.  

Vous pouvez également retrouver la liste des vétérinaires du caillou juste ici :   ➡ Vétérinaires

Conclusion :